| Les Ateliers TAT ::: Théâtre contemporain, littérature ::: L'Opoponax ::: Me 30.09 --- 16h --- Env. 30' Le corps lesbien ::: Ve 16.10 --- 14h --- Env. 1h Marie Bartoux et Coraline Grandin reviennent au Centre culturel du Brabant wallon pour présenter les deux volets de leur "Cycle Wittig", avec l'adaptation des romans L'Opoponax et Le corps lesbien. Seul le premier sera montré le 30/09, tandis qu'il sera suivi du second, le 16/10. Réservation |
| AbisaL ::: Musique, projection, performance ::: Visite libre de l'installation performative ::: Je 01.10 --- de 14h à 16h --- En résidence de création au Centre culturel du Brabant wallon du 22 septembre au 2 octobre, AbisaL invite à sonder l’insondable, l’inconnu de l’obscurité. Un état où la peinture, la musique et le mouvement cohabitent dans un nouveau système. En guise de banc d'essai, l'installation performative pourra être librement visitée. Réservation |
LE DÉTAIL DES CRÉATIONS
Les Ateliers TAT ::: Théâtre contemporain, littérature :::
L'Opoponax et Le corps lesbien, adaptation des romans de Monique Wittig
Dramaturgie et mise en scène : Coraline Grandin
Jeu : Marie Bartoux et Coraline Grandin
Production : Ateliers TAT - Bruxelles
Création : début 2017
Marie Bartoux et Coraline Grandin reviennent au Foyer populaire / Espace d'inventions pour présenter le deuxième volet de leur "Cycle Wittig". Monique Wittig (1935-2003) est connue pour avoir été le pivot de plusieurs courants féministes et pour avoir posé le fondement des questions du genre. Dès les années 70, son oeuvre littéraire, révolutionnaire tant sur le plan de la forme que du contenu, devient l'enjeu de débats, mais également source d'inspiration pour un grand nombre de penseurs, d'écrivains et de féministes à travers le monde. Elle est l'auteure de L'Opoponax, Le Corps lesbien, Brouillon pour un dictionnaire des amantes, entre autres.
Avec L'Opoponax, Monique Wittig remet en question radicalement les fondements de l'écriture, du langage et de la littérature, échappant à tous les codes narratifs existants. Marguerite Duras en dit :
Avec L'Opoponax, Monique Wittig remet en question radicalement les fondements de l'écriture, du langage et de la littérature, échappant à tous les codes narratifs existants. Marguerite Duras en dit :
"C'est à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l'enfance… C'est un livre à la fois admirable et très important parce qu'il est régi par une règle de fer, celle de n'utiliser qu'un matériau descriptif pur, et qu'un outil, le langage objectif pur… Un chef d'œuvre."Durant la semaine de résidence en août 2015, Marie Bartoux et Coraline Grandin ont fait une première traversée du texte, une première mise en voix, en espace, en "corps".
"Il ne s'agit pas d'utiliser le texte de Monique Wittig pour faire apparaître le théâtre. Le théâtre est déjà dans le texte. En cherchant, en inventant la langue exacte de L'Opoponax, elle incluait déjà la dimension sociale et la dimension physique du langage. Adapter L'Opoponax ce serait jouer, tenter de faire apparaître le réel du langage, en se laissant porter par lui : jouer avec sa dimension physique, qui passe par le corps, la voix, l'espace, le rythme et la musicalité... mais aussi sa dimension sociale, qui s'exprime au théâtre à travers les règles tacites unissant acteurs et spectateurs."
Marie Bartoux et Coraline Grandin
En savoir plus : Site web des Ateliers TAT : CLIC !
AbisaL ::: Musique, projection, performance :::
AbisaL est un trio d’artistes belgo-argentin. Autour de la danseuse Rocio Pagola, du musicien Cyrille de Haes et de l’artiste visuelle Flora Hubot, AbisaL explore les profondeurs de l’interdisciplinaire et les façonne en installation performative "in situ".
Tout en dessinant le son, la peinture se mit à danser
Un son se dessine-t-il ?
Pourrions-nous peindre une danse ?
Quelle forme, quelles couleurs ?
Dans une œuvre, qu’est ce qui nous importe le plus ?
Son résultat ou son processus ?
Et quelles sont les limites de nos disciplines ?
AbisaL base son travail sur les interactions possibles au sein du processus créatif. Les interactions entre les protagonistes, et l'interaction avec le lieu de création. D’une part, par l’acte naît la création : le trio bouscule les différents protagonistes pour qu’ainsi ils rentrent en résonance et s’influencent l’un l’autre.
D’autre part du contexte jaillit le concept : chaque création est unique et liée au lieu de travail. Work in progress, AbisaL inscrit son œuvre dans la performance et les arts contextuels.
Là où la danse n’est plus seulement un corps ou un mouvement,
Là où le pinceau n’est plus seulement un instrument, et la musique un habillage du silence,
Alors, par tous les états possibles et sous toutes ses dimensions, la performance est observée, abordée, vécue.
Au Foyer populaire, AbisaL produit une installation audiovisuelle performative qui contient les traces et les observations de 10 jours de laboratoire en immersion totale. Le dispositif final sera accessible par un public restreint.
Expérience faite sur la durée, AbisaL souhaite faire ses recherches au sein d’un espace public, afin que chaque acte puisse être témoigné. Un accès au processus se fera dès lors en continu : durant les 10 jours, une web-channel transmettra en ‘streaming’ les différentes recherches et performances.
Expérience faite sur la durée, AbisaL souhaite faire ses recherches au sein d’un espace public, afin que chaque acte puisse être témoigné. Un accès au processus se fera dès lors en continu : durant les 10 jours, une web-channel transmettra en ‘streaming’ les différentes recherches et performances.
En savoir plus :
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