Par Ginette Herman, prof. de psychologie et Julie Ringelheim, chercheur au FNRS.
Entrée libre et gratuite
« Désolé, nos clients préfèrent des vendeurs d’ici ». « Vous savez, ce n’est pas vraiment un emploi pour une femme ». « En fait, ce logement ne convient pas aux grandes familles » « Vous le voyez bien, ce bureau est difficilement accessible aux personnes handicapées ». « Toutes les fonctions dans notre entreprise nécessitent une excellente maîtrise du néerlandais ».
Ces phrases banales témoignent d’une réalité : la discrimination est un phénomène toujours actuel dans notre société. Depuis une douzaine d’années pourtant, les lois et les politiques visant à combattre la discrimination ont été sensiblement renforcées en Belgique et dans les autres Etats européens. Mais quels sont les effets de ces politiques ? Les acteurs économiques modifient-ils réellement leurs pratiques ? Les victimes de discrimination parviennent-elles à obtenir réparation en justice ? Les mesures dites d’action positive ou de discrimination positive facilitent-elles l’accès à l’emploi ou à l’enseignement supérieur des groupes stigmatisés ? Par ailleurs, ces politiques n’entraînent-elles pas des « dommages collatéraux » ? Et dans quelle mesure la montée en force du thème de la non-discrimination transforme-t-elle les représentations de la justice sociale ? Telles sont les questions abordées dans l’ouvrage pluridisciplinaire Politique antidiscriminatoires dont deux des auteurs viennent présenter les grandes lignes.
Ces phrases banales témoignent d’une réalité : la discrimination est un phénomène toujours actuel dans notre société. Depuis une douzaine d’années pourtant, les lois et les politiques visant à combattre la discrimination ont été sensiblement renforcées en Belgique et dans les autres Etats européens. Mais quels sont les effets de ces politiques ? Les acteurs économiques modifient-ils réellement leurs pratiques ? Les victimes de discrimination parviennent-elles à obtenir réparation en justice ? Les mesures dites d’action positive ou de discrimination positive facilitent-elles l’accès à l’emploi ou à l’enseignement supérieur des groupes stigmatisés ? Par ailleurs, ces politiques n’entraînent-elles pas des « dommages collatéraux » ? Et dans quelle mesure la montée en force du thème de la non-discrimination transforme-t-elle les représentations de la justice sociale ? Telles sont les questions abordées dans l’ouvrage pluridisciplinaire Politique antidiscriminatoires dont deux des auteurs viennent présenter les grandes lignes.
- 18h30
Accessible Art. 27
Entrée libre