arif : 5€
Étudiant - de 20 ans / Lecteur des bibliothèques de Tubize : 4€
Art. 27 : 1,25€
Carte 10 places : 35€
Durée : 1h30
Le Challat de Tunis traite d'un fait divers datant de 2003 et se trouve à mi-chemin entre la fiction et le "documenteur", sorte de faux documentaire qui met en avant des sujets de société comme ici le machisme en Tunisie.
Tunis, avant la révolution. En ville une rumeur court, un homme à moto, armé d'un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l'appelle le Challat, "le balafreur". Fait divers local ? Manipulation politique ? D'un quartier à l'autre, on en plaisante ou on s'en inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle... sauf que personne ne l'a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, les langues se délient. Une jeune réalisatrice décide d'enquêter pour élucider le mystère du Challat de Tunis. Ses armes : humour, dérision, obstination.
Le "Challat" dans le film, cet homme qui lacère les fesses de jeunes femmes, représente un "symbole national fantasmagorique d'une virilité machiste tantôt lubrique tantôt justicière", selon la réalisatrice Kaouther Ben Hania.
Kaouther Ben Hania, Jallel Dridi, Moufida Dridi