Les premières vagues du "Printemps arabe" ont commencé voici un peu plus de quatre ans. Quatre années au cours desquelles la plupart de différentes situations semblent avoir débouché sur une sorte d'"hiver arabe".
D'une part, la plupart des régimes arabes ont résisté à des révoltes de plus ou moins faible intensité et raffermi d'une manière ou d'une autre leur emprise sur leurs sociétés respectives (comme en Arabie Saoudite, au Sultanat d'Oman ou au Maroc...).
D'autre part, les pays dont les régimes ont été balayés par les révoltes populaires traversent tous des difficultés allant des tensions liées aux difficultés socio-économiques et à l'extrémisme dans le cas le plus "bénin de la Tunisie, à la plongée dans le feu des guerres comme en Libye et au Yémen, en passant par le cas égyptien où un retour en arrière semble se confirmer depuis le coup d'Etat de l'armée contre le président Morsi, candidat des Frères musulmans élu lors des premières élections libres post-révolution...
La conférence vise à faire le point sur les différentes situations. Loin des certitudes qu'affichent certains commentateurs, elle tentera d'en montrer toute la complexité d'une part en insistant sur l'agrégation de phénomènes qui ont mené à l'instabilité des sociétés concernées, d'autre part en rappelant, précisément à partir de cette réflexion, sur le fait que les démocraties occidentales ne se sont pas construites non plus en un seul jour mais sont les héritières d'histoires également mouvementées et sanglantes.
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