Les scénarios, comme les images, sont le produit de leurs propres imaginaires, dans des styles très divers : humoristique, réaliste, fantastique, poétique… On peut les admirer en téléchargeant le pdf ci-dessous.
Nous sommes d’accord avec le jury : ces 6 à 17 ans ont bien du talent, déjà !
En janvier dernier, 225 planches sont arrivées de tous les horizons du Brabant wallon. Preuve que la proposition de concours de BD lancée par le Centre culturel du Brabant wallon a recueilli beaucoup d’enthousiasme. Les jeunes dessinateurs pouvaient y participer gratuitement, selon 2 catégories : celle des 6 à 11 ans et celle des 12 à 17 ans.
Fin février, un jury de super pros du genre s’est réuni pour désigner les gagnants. Il y avait Christiane Grégoire (coloriste), Benoi Lacroix (professeur de BD et artiste plasticien), Quentin Minten (BD World), Enrico Sallustio (dessinateur) et Bernard Guiot (animateur BD au Centre culturel du Brabant wallon).
Toutes les techniques étaient admises : le crayon, le feutre, l’encre… en noir et blanc ou en couleur. La seule contrainte imposée était la dimension, celle d’un A3 au format « portrait ». Comme petit coup de pouce donné à l’imagination de nos amateurs créateurs, un thème : celui du cirque. Le choix avait-il été laissé au simple hasard ? Non, car après la sélection par le jury de 10 finalistes par catégorie, celles-ci ont été bichonnées, encadrées, pour être exposées lors du « Temps des bourgeons ». On a donc pu les admirer au Parc à Mitrailles de Court-Saint-Etienne, qui pour l’occasion du festival, avait revêtu un somptueux costume de… cirque : un magnifique décor réservé aux spectacles et animations circassiennes qui s’y sont déroulés durant cinq jours, à la fin du mois de mars. Ce même lieu d’exposition a servi de cadre à la remise des prix aux 10 lauréats : des albums de bande dessinée, des bons d’achats à faire valoir dans une librairie spécialisée… Le tout dans une ambiance d’échanges avec des professionnels du cirque et de la BD.
Lauréats de la catégorie 6-11 ans : Simon Duponcelle, Bastien Vonrie, Pierre Prévost, Cédric Pilatte et Charlotte Vanderkelen.
lauréats de la catégorie 12-17 ans : Célia Ducajn, Natasha Sallustio, Megane Lebedelle, Martin Petit, Jeremiah Angharard.
Quelques réflexions du jury
Qu’est-ce qui a stimulé ces jeunes à dessiner ces planches ? Qu’est-ce qui leur a donné l’envie de plonger dans ce concours ? C’est une performance en soi ce petit combat-là. (Sylvain Honorez, professeur de cirque)
Il a fallu organiser sur une planche, un minimum de traits pour former un tout, s’adresser à un lecteur avec peu d’éléments qui ouvrent à beaucoup d’idées, à de l’aventure, à de l’évasion. (Sylvain Honorez)
Soyez bédéistes avec intégrité. Votre style, c’est votre sillage, un peu comme une traîne de mariée. Si vous vous occupez trop de votre style, si vous regardez trop votre beau sillage, là, derrière vous, vous allez vous prendre un mur. (Benoi Lacroix, dessinateur)
Les couleurs du cirque sont très riches, les personnages sont des acteurs le plus souvent masqués, on peut donc imaginer pleins de choses derrière eux. C’est une mine d’or pour raconter des histoires.(Marco Paulo, dessinateur)
Nous sommes d’accord avec le jury : ces 6 à 17 ans ont bien du talent, déjà !
En janvier dernier, 225 planches sont arrivées de tous les horizons du Brabant wallon. Preuve que la proposition de concours de BD lancée par le Centre culturel du Brabant wallon a recueilli beaucoup d’enthousiasme. Les jeunes dessinateurs pouvaient y participer gratuitement, selon 2 catégories : celle des 6 à 11 ans et celle des 12 à 17 ans.
Fin février, un jury de super pros du genre s’est réuni pour désigner les gagnants. Il y avait Christiane Grégoire (coloriste), Benoi Lacroix (professeur de BD et artiste plasticien), Quentin Minten (BD World), Enrico Sallustio (dessinateur) et Bernard Guiot (animateur BD au Centre culturel du Brabant wallon).
Toutes les techniques étaient admises : le crayon, le feutre, l’encre… en noir et blanc ou en couleur. La seule contrainte imposée était la dimension, celle d’un A3 au format « portrait ». Comme petit coup de pouce donné à l’imagination de nos amateurs créateurs, un thème : celui du cirque. Le choix avait-il été laissé au simple hasard ? Non, car après la sélection par le jury de 10 finalistes par catégorie, celles-ci ont été bichonnées, encadrées, pour être exposées lors du « Temps des bourgeons ». On a donc pu les admirer au Parc à Mitrailles de Court-Saint-Etienne, qui pour l’occasion du festival, avait revêtu un somptueux costume de… cirque : un magnifique décor réservé aux spectacles et animations circassiennes qui s’y sont déroulés durant cinq jours, à la fin du mois de mars. Ce même lieu d’exposition a servi de cadre à la remise des prix aux 10 lauréats : des albums de bande dessinée, des bons d’achats à faire valoir dans une librairie spécialisée… Le tout dans une ambiance d’échanges avec des professionnels du cirque et de la BD.
Lauréats de la catégorie 6-11 ans : Simon Duponcelle, Bastien Vonrie, Pierre Prévost, Cédric Pilatte et Charlotte Vanderkelen.
lauréats de la catégorie 12-17 ans : Célia Ducajn, Natasha Sallustio, Megane Lebedelle, Martin Petit, Jeremiah Angharard.
Quelques réflexions du jury
Qu’est-ce qui a stimulé ces jeunes à dessiner ces planches ? Qu’est-ce qui leur a donné l’envie de plonger dans ce concours ? C’est une performance en soi ce petit combat-là. (Sylvain Honorez, professeur de cirque)
Il a fallu organiser sur une planche, un minimum de traits pour former un tout, s’adresser à un lecteur avec peu d’éléments qui ouvrent à beaucoup d’idées, à de l’aventure, à de l’évasion. (Sylvain Honorez)
Soyez bédéistes avec intégrité. Votre style, c’est votre sillage, un peu comme une traîne de mariée. Si vous vous occupez trop de votre style, si vous regardez trop votre beau sillage, là, derrière vous, vous allez vous prendre un mur. (Benoi Lacroix, dessinateur)
Les couleurs du cirque sont très riches, les personnages sont des acteurs le plus souvent masqués, on peut donc imaginer pleins de choses derrière eux. C’est une mine d’or pour raconter des histoires.(Marco Paulo, dessinateur)