Voilà dix ans déjà que nous quittait Max van der Linden, l’homme, l’artiste, le céramiste, le musicien, l'inspirateur et l'artisan de spectacles et de concerts, mais surtout, le rassembleur. Car Max, que tous ses amis appelaient Miqui, avait le don de créer des rencontres, de féconder un tissu social et relationnel extrêmement vaste. Une grande partie de son œuvre, exposée dans de nombreux lieux publics du Brabant wallon (églises, chapelles, maisons, hôpitaux, cafés…) raconte précisément la vie du village de Nodebais où il est né, parle de ses amis, dévoile son histoire. Artiste à part entière, Max reconstruit et interpelle.
Car l’art est avant tout une leçon de vie. « Ce n’est pas l’art qui doit être la vie, disait Kasimir Malévitch, mais au contraire la vie qui doit devenir art car c’est seulement ainsi qu’elle sera belle ».
Ce livre, édité par le Centre culturel du Brabant wallon, rend hommage à un artiste qui, toute sa vie durant, a aussi exercé le rôle d’animateur culturel de son village, véritable médiateur qui avait « le besoin de rassembler » et dont la conviction la plus profonde était que « nous ne sommes rien les uns sans les autres ».
C’est la formidable complicité qui unit encore et toujours certains des très proches amis et admirateurs de Max van der Linden qui a engendré l’édition de l’opuscule, Max van der Linden, terres fertiles, dans lequel se croisent les regards de Julos Beaucarne, Baga Martens, Agnès Rabineau, Roger Pierre Turine et Eric de Moffarts.
Julos Beaucarne est poète, chanteur, écrivain. Max, Julos l’appelait « Le Max ». Il partageait avec lui cette mystérieuse sensation que tout ce que l’homme a vécu lui survit et continue à vibrer dans les lieux qu’il a traversés.
Baga Martens est une amie de Max. Elle le connaissait dans ses moments heureux, de rires, de blagues, et aussi dans ses moments de doutes. Elle fait toujours partie du Chœur de la Saint-Martin qui chante lors des spectacles collectifs aux Fêtes de la Saint-Martin.
Agnès Rabineau est animatrice au Centre culturel du Brabant wallon. Elle est passionnée d’art et organise des expositions qui mettent en valeur les artistes du Brabant wallon.
Roger-Pierre Turine est critique d’art. Il a perçu dans l’œuvre de Max que des formes simples et héritées du passé pouvaient se mettre au service d’une parole contemporaine, d’un engagement social, d’un espoir pour chaque existence, d’autant plus percutant qu’il est accessible à tous.
Eric de Moffarts est documentariste et enseignant. Depuis longtemps, il s’intéresse à l’art comme tentative de joindre subjectivité de l’artiste et vérité de son regard. Plus l’artiste est à l’écoute de lui-même et de ce qui, venant de la réalité, résonne en lui, plus sa création porte la multiplicité de la vie.
La publication, Max van der Linden, terres fertiles est en vente au prix de 5 € :
Au Centre culturel du Brabant wallon : 010 62 10 30 - reservation@ccbw.be après paiement de 7€ par exemplaire (5€ + frais de port) au compte 877-7092102-57 avec la communication : "91350 - NOM de l'acheteur". L'envoi sera réalisé après réception du paiement.
Parrallèlement à l’édition de cet ouvrage, il existe en DVD le film documentaire réalisé par Eric de Moffarts et consacré à Max van der Linden : La terre de Max - www.laterredemax.be.