Centre culturel du Brabant... / Coopération durable et ses besoins - Le désir de coopérer
2e PARTIE DE L'EXPOSÉ

Coopération durable et ses besoins - Le désir de coopérer

Pour une coopération durable, il faut trois éléments : Désir + Rencontre + Supplément (plus-value)

La coopération est d’abord enracinée dans le désir de faire des choses avec les autres. Cela implique donc qu’il faut être attentifs aux intérêts des autres. Donc ne pas être self regarding mais other regarding. On ne devient partenaires qu’en partant du désir de la connaissance des autres, et des intérêts des autres. Tant que l’autre est opaque, si on ne comprend pas ses intérêts, c’est impossible de coopérer.

Après l’intérêt des autres, le deuxième élément de fond, c’est le tiers instituant : le lieu de rencontre où on peut se parler, neutraliser les intérêts individuels, créer, investir et devenir autour de la table les partenaires de ce qui n’existait pas avant. On aura toujours besoin de ce lieu de rencontre pour mieux comprendre les intérêts et les positions des autres. C’est un lieu où l’on peut produire une richesse, où l’on peut appendre les besoins, les contraintes et les compétences des autres. C’est le lieu où nous nous trouvons aujourd’hui par excellence.

Coopérer nous fait aller chercher quelque chose que nous n’aurions pas trouvé ou même imaginé tout seul. La structure de coopération, quand elle est désirée, nous tire vers la construction d’un supplément sans contrainte extérieure et qui parte de la réalité du terrain. Ce supplément, cette plus-value, en nous engageant aujourd’hui, nous allons aussi déjà l’imaginer et l’amorcer. Le supplément permet de construire ensemble une nouvelle forme de revendication, un enjeu d’allocations de ressources dont l’efficacité part d’une identification du terrain par les acteurs. Il n’a pas de recette d’économie, c’est plutôt les contraintes que les acteurs concernés mettent eux-mêmes à l’allocation des ressources.

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